LE BAROMÈTRE 2021-22 QUESTIONNE L'IDENTITÉ DE GENRE DES PARTICIPANT·E·S

Rédigé le 30/11/2022


RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES DU NET LGBTQI+ BAROMÈTRE 2021-22 AU REGARD DE LA DIVERSITÉ DE GENRE DES RÉPONDANT·E·S
Comparée aux précédentes éditions de l’enquête, l'édition 2021-22 du Baromètre fut adaptée pour circonscrire les modes de vie et les enjeux de santé des personnes de diversité de genre (ex. personnes trans et non-binaires) et des femmes cis de diversité sexuelle (FSF et autres femmes cis ayant des relations sexuelles avec des personnes de diversité de genre).

L'édition 2018 du Baromètre de n'adressait qu'aux HSH et aux pesonnes trans.
Cette édition, programmée en 2017, n'avait prévu de recruter que des hommes et des femmes trans et n'était pas adaptée aux autres personnes de diversité de genre. La structure de la question sur l’identité de genre permettait cependant de cocher plus d’une identité, et donc d’avoir la possibilité de déclarer des identités de genre multiples pour un seul individu. 
Conséquemment, plusieurs personnes ne s’identifiant pas nécessairement comme trans ou comme homme cis avaient pu remplir l’enquête. Ces identités, principalement non-binaires mais passant par d’autres termes comme agenre et genderqueer, formaient finalement la majorité du groupe de personnes de diversité de genre du Baromètre 2018 soit 2,7% de l’échantillon, en comparaison à 1,4% d’hommes trans et 1,1% de femmes trans.
Le terme parapluie « non-binaire » a donc été choisi pour les désigner, puisqu’aucune de ces personnes n'avait coché d’identité de genre binaire (« homme » ou « femme », que ce soit cis ou trans). 

L'édition 2021-22 fut entièrement ré-écrite pour inclure les personnes de diversité de genre ainsi que les femmes cis ayant possiblement des relations avec d'autres femmes.
Nous avons ainsi opté pour un langage inclusif binaire et revisité l'ensemble des sections pour explorer sans préjudice toutes les configurations relationnelles rapportées par les répondant·e·s en prenant soin de créer une section sur la santé reproductive et gynécologique des personnes AFAB.
Ce profond changement a permis de plus que doubler la quantité de personnes de diversité de genre recrutées, en passant de 5,2% de l’échantillon à 13,0%, ainsi que de recruter 6,4% de femmes cis. 
De plus, ces modifications ont été appréciées des répondant·e·s qui ont souligné l’effort d’inclusion par le biais de commentaires à la fin de l’enquête. Ainsi à la mi-juin 2022, sur 3 649 participant·e·s près de 500 personnes de diversité de genre avaient complété intégralement l'étude, faisant du Net LGBTQIA+ Baromètre 2021-22 est l’une des études quantitatives françaises les plus riches et exhaustives à ce jour sur le sujet.

Consultez la pièce jointe pour obtenir plus d'informations et découvrir les données que nous extraire pour la  journée du 1er Décembre 2022.


Gender_diversity_CNRS-ESO