À L'ÉCOUTE DES MINORITÉS SEXUELLES OU DE GENRE.
Dans le contexte actuel de complexification de la prévention, la réduction de l’incidence du VIH dans la communauté LGBTQIA+ devrait passer par la combinaison d’interventions structurelles, biomédicales et comportementales basées sur des données probantes et l’adoption d’une approche syndémique et intersectionnelle de leur santé.
Ainsi, les personnes de diversité sexuelle et de genre sont questionnées, tous les 3 ans, par le Baromètre pour actualiser nos savoirs et orienter les interventions visant à réduire leurs comportements sexuels à risque, leur consommation de substances en contexte sexuel, leur sentiment d’isolement, l’impact de différentes formes de discriminations, mais aussi à combler leurs besoins au regard de problématiques de santé qui leur sont spécifiques.
En effet, d’autres facteurs (« co-occurrence de plusieurs problématiques de santé ») influencent la vulnérabilité au VIH : homophobie intériorisée, troubles de santé mentale, violences vécues dans la sphère intime, expérience de traumas à l’enfance, etc. Ces sujets sont abordés dans les éditions 2020-22 du Baromètre qui présentent 18 thématiques s’organisant au fur et à mesure de la complétion de l’enquête et donc s’adaptant au parcours des répondant·e·s. Consultez la publication présentant la liste des sujets abordés.
Enfin, alors que l’émergence de la COVID-19 dans nos sociétés a bouleversé nos relations aux autres et nos habitudes, notre étude questionne l’impact de la pandémie en particulier sur certaines sous-populations plus exposées (ex. : chemsexers, travailleurs·e·s du sexe, personnes trans, etc.). Avec le recul de la pandémie, les questions sur la COVID-19 ont été revues pour vous amener à exprimer votre vécu sur la période qui vous a le plus impacté depuis mars 2020.
Si les associations tentent de répondre aux besoins des populations LGBTQIA+, peu de travaux de recherche sont susceptibles de soutenir et d’orienter leurs interventions pour répondre aux vulnérabilités rapportées par leurs membres ou visiteurs. Nous espérons donc que le baromètre permettra de combler ces lacunes et de développer un modèle de transfert des connaissances enrichissant.